Ici, maintenant, un appartement habité par des cartons. Une femme, un homme. Elle recolle les morceaux de sa mémoire.
Pour lui, ça va aller mieux maintenant. Tout sera comme avant.
A Dacca, le 24 avril 2013, une usine textile s’effondre. Plus de mille cent morts. Les étiquettes de Carrefour, Auchan, Camaïeu, Benetton sont retrouvées dans les décombres.
Ici, maintenant, une ouvrière textile apparaît. Des montagnes de vêtements envahissent l’appartement. Ils prennent le pouvoir. Un fil se tisse et l’écho de milliers de voix de femmes se fait entendre.
Entre émotions contradictoires, situations parfois clownesques et hypnose de la danse indienne, Comment on freine ? « développe l’imaginaire des spectateurs. »*
*Vaucluse matin
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Presse…
La pièce Comment on freine ? de la compagnie avignonnaise Chantier Public a enchanté les spectateurs. […] nous intéresse à des sujets quotidiens et mondiaux, en passant du microcosme de nos vies minuscules à l’économie mondiale.
La Provence – 7 mai 2017
Le public a été emporté dans l’étroit appartement d’un couple qui aménage, pour finir à l’autre bout du monde en Inde. Un excellent travail de la compagnie Chantier Public.
Vaucluse Matin- 4 mai 2017
La mise en scène de Nathalie Dutour est ingénieuse, développant l’imaginaire des spectateurs. Les parties en langue Bengali nous emportent ailleurs, nous mettant dans la peau de l’autre.
Vaucluse Matin – 14 mai 2018
La Compagnie Chantier Public est bien connue sur Avignon […] Elle a su donner au beau texte de Violaine Schwartz, grâce à la mise en scène de Nathalie Dutour, une portée qui va bien au-delà du simple spectacle dit engagé ou mieux encore militant […] l’interprète féminine sait donner la parole à celles qui ne l’ont jamais […] les sacrifiées voire les victimes, que pour une fois le théâtre réhabilite […] Voilà un spectacle, encore une fois, nécessaire […] Donc, à ne pas manquer !
Théâtrothèque – juillet 2018
Mélaine Catuogno et Mathieu Tanguy ajoutent une petite pierre à l’édifice de la prise de conscience et rendent un hommage vibrant à ces ouvrières de l’autre bout du monde.
Ouest France – novembre 2018