Une fiction qui fait écho à des milliers de voix invisibles

En quelques mots

Ici, maintenant, un appartement habité par des cartons. Une femme, un homme. Elle recolle les morceaux de sa mémoire.

Pour lui, ça va aller mieux maintenant. Tout sera comme avant.

A Dacca, le 24 avril 2013, une usine textile s’effondre. Plus de mille cent morts. Les étiquettes de Carrefour, Auchan, Camaïeu, Benetton sont retrouvées dans les décombres.

Ici, maintenant, une ouvrière textile apparaît. Des montagnes de vêtements envahissent l’appartement. Ils prennent le pouvoir. Un fil se tisse et l’écho de milliers de voix de femmes se fait entendre.

Entre émotions contradictoires, situations parfois clownesques et hypnose de la danse indienne, Comment on freine ? «  développe l’imaginaire des spectateurs. »*

*Vaucluse matin

Distribution

Comment on freine ? de Violaine Schwartz

Mise en scène : Nathalie Dutour

Avec : Mélaine Catuogno et Mathieu Tanguy

Chargée de production : Céline Boudet

Lumières : Jean-Charles Vautrin

Chorégraphie : Christelle Estival

Décor : Xavier Clément

Traduction bengali : Spira Ghose

Montage son : Romain Deldon

Graphisme et photo affiche : Samuel et Capucine Lefebvre

Spectacle tout public et scolaire à partir de 10 ans.

Partenaires

Spectacle prix Lauréat Fond Art scène 2019, Collectif Éthique sur l’étiquette, Théâtre de la Rotonde, Château de Lourmarin, La Manufacture, Théâtre du Balcon, Bourse du travail Avignon.

Intentions

Nos vêtements. Que sont-ils pour nous ?

Deuxième peau ? Outil de séduction ? Carapace à l’image de la place que nous occupons dans la société ?

Ces mêmes vêtements. Que sont-ils pour l’ouvrière bangladaise qui les confectionne ? 200 mètres de fil pour une robe ? 4,5 centimes pour 12 jeans ? 700 t-shirts par jour ?

Nos vêtements nous sont familiers. Ils façonnent notre rapport aux autres. Ils nous collent à la peau. Pourtant ils ont traversé la moitié du globe. L’effondrement du Rana Plaza est aussi une information qui vient de loin. Elle a perdu de sa réalité avec la distance.

L’écriture de Violaine Schwartz nous donne à voir les fissures du mur de l’usine, les fissures de la raison et nous interroge sur notre système de production avec une puissance invocatoire.

Nos vêtements envahissent la scène menaçant d’absorber les comédiens.

Nos vêtements témoignent de l’absence de celles qui les créent. Ils nous font entendre la voix de leur couturière, et par son biais, celle de milliers de femmes invisibles.

Nathalie Dutour

Presse

La pièce Comment on freine ? de la compagnie avignonnaise Chantier Public a enchanté les spectateurs. […] nous intéresse à des sujets quotidiens et mondiaux, en passant du microcosme de nos vies minuscules à l’économie mondiale.

La Provence

Le public a été emporté dans l’étroit appartement d’un couple qui aménage, pour finir à l’autre bout du monde en Inde. Un excellent travail de la compagnie Chantier Public.

Vaucluse Matin

La mise en scène de Nathalie Dutour est ingénieuse, développant l’imaginaire des spectateurs. Les parties en langue Bengali nous emportent ailleurs, nous mettant dans la peau de l’autre.

Vaucluse Matin

La Compagnie Chantier Public est bien connue sur Avignon […] Elle a su donner au beau texte de Violaine Schwartz, grâce à la mise en scène de Nathalie Dutour, une portée qui va bien au-delà du simple spectacle dit engagé ou mieux encore militant […] l’interprète féminine sait donner la parole à celles qui ne l’ont jamais […] les sacrifiées voire les victimes, que pour une fois le théâtre réhabilite […] Voilà un spectacle, encore une fois, nécessaire […] Donc, à ne pas manquer !

Théâtrothèque

Mélaine Catuogno et Mathieu Tanguy ajoutent une petite pierre à l’édifice de la prise de conscience et rendent un hommage vibrant à ces ouvrières de l’autre bout du monde.

Ouest France

La mise en scène de Nathalie Dutour d’une grande subtilité colle à la sensibilité du texte de Violaine Schwartz. Mathieu Tanguy et Mélaine Catuogno campent leur personnage avec une extrême justesse.

L’Est Républicain

Espace Pro

Extraits vidéos

Interviews

Représentations passées

Avril 2017 : Théâtre de la Rotonde, Avignon, Vaucluse
Mai 2017 : Cour des anciennes écoles, Entraigues sur la Sorgue, Vaucluse
Novembre 2017 : Théâtre de la Rotonde Avignon Vaucluse
Février 2018 : Le Balcon, Avignon, Vaucluse
Avril 2018 : Château de Lourmarin, Vaucluse
Juillet 2018 : Théâtre de la Bourse du Travail, Avignon, Vaucluse
Novembre 2018 : MJC de Kerfeunteun ,Quimper, Finistère
Novembre 2018 : Auditorium lycée Brest, Finistère
Novembre 2018 : Salle Arvorik, Lesneven, Finistère
Décembre 2018 : Théâtre de l’Ecluse, Le Mans, Sarthe
Avril 2019 : Le Carré, Luxembourg, Luxembourg
Mai 2019 : Festival Ecobio / HALL Feu – Espace Congrès – salle Gewurztraminer, Colmar, Haut-Rhin
Décembre 2019 : Marché solidaire Noël – CRESS Strasbourg Bas-rhin
Novembre 2020 : Espace Saint Jo Clamart, Hauts de Seine
Janvier 2021 : Théâtre Gérard Philippe, Montpellier, Hérault
Avril 2021 : Centre culturel l’Odyssée Dol de Bretagne, Ile et Vilaine
Mai 2021 : Espace Saint Jo Clamart, Hauts de Seine

Tournée nationale Éthique sur l’étiquette/Cie Chantier Public

Octobre 2021 : Théâtre du Grand Rond, Toulouse, Haute-Garonne
Octobre 2021 : Collège Emile Zola, Sotteville-lès-Rouen, Seine Maritime
Novembre 2021 : Espace Saint Jo, Clamart, Hauts de Seine
Novembre 2021 : Salle Dinet – Domaine du Charmois, Vandœuvre-lès-Nancy, , Meurthe et Moselle
Novembre 2021 : Espace Ludoval – MDQ Reims, Marne
Novembre 2021 : Grand Kursaal, Besançon, Doubs
Mai 2021 : Théâtre Jacques Tati, Amiens, Hauts-de-France
Mai 2021 : Théâtre Pierre de Roubaix, Roubaix, Hauts-de-France

Merci beaucoup ! C’est très beau et émouvant pour moi ! Je
vous souhaite grande suite !

Violaine Schwartz

Bravo et merci. On oublie trop vite. On avance trop vite. Merci
d’avoir freiné pour nous.

Stéphanie

Bravo de nous interroger de cette si belle manière. Merci aux
acteurs de vouloir nous rendre acteurs des changements que
l’on souhaite voir dans le monde. Une très belle mise en scène.

Monique

Spectacle poignant. J’en reste sans voix.

Albane

Spectacle porté avec corps et voix, avec profondeur.

Christelle

Jolie pièce bien pensée et bien jouée, beaucoup d’humour et
beaucoup de réalité.

Patrick

Un magnifique hommage à ces petites mains de l’ombre qui nous habillent.

Mireille

Démangeaisons neuronales garanties.

Catherine

Merci d’avoir tissé le fil de nos émotions.

Annie

Vos préférences sont belles dans ce monde cartonné ! Un régal d’acuité sur le délire ambiant.

Emanuelle

Bravo pour ce superbe spectacle interprété avec finesse.

Chantal

Il en faut du talent pour faire entendre les invisibles avec créativité.

Marie